J’ai passé quelques heures cette semaine à lire une œuvre littéraire merveilleuse, un vrai « remue-méninges » intitulé « Règlement délégué (UE) 2021/2268 de la Commission du 6 septembre 2021 portant modification des normes techniques de réglementation fixées par le règlement délégué (UE) 2017/653 ». Le secteur de la gestion d’actifs ayant moins de quatre mois pour passer au nouveau format de document d’information DIC PRIIPS, il s’agit d’un des best-sellers de l’été et je le recommande chaudement, mais sa lecture soulève une question.
Nous connaissons tous les principes réglementaires qui, à la moindre mention de données de performance dans un document, imposent à la société de gestion d’inclure systématiquement un avertissement rappelant à tout le monde que « La performance passée ne doit en aucun cas être considérée comme représentative de la performance future ».
Pourquoi, dans ce cas, les mêmes autorités qui ont créé cette règle demandent-elles aussi aux gérants de calculer des indicateurs de risque et de réaliser des « stress tests » / scenarios de performance sur la base des chiffres de performance historique, et de faire de ces résultats une composante centrale du nouveau DIC PRIIPS pour les investisseurs individuels ?
HG – 15 septembre 2022